Follement Simples

Je ne crois pas avoir “inventé” un métier mais, aujourd’hui je perçois toutes les subtilités de cette phrase.

Au fil des saisons

J’ai grandi, loin, très loin du monde agricole. Et pourtant, aujourd’hui paysanne, je ne me suis jamais sentie en reconversion professionnelle.

Ma vie professionnelle a toujours été riche, dense, éclectique. J’ai eu plusieurs métiers. J’ai servi des moules/frites, vendu des baskets, donné des cours d’aquagym à des vacanciers, organisé des chasses au trésor pour les enfants, fait des spectacles sur scène.

En France et à l’étranger.
6 mois ici, 6 mois là.
Un rythme intense, des rencontres à jamais gravées, une vie hors du temps.
10 ans… ça passe vite 10 ans.

Suivre ses envies

Puis arrive le temps du changement, d’autres envies se font sentir.

C’est à ce moment-là, que la naturopathie entre dans ma vie. Avec le recul, c’est vraiment de cette façon que je l’ai vécu.

Je croyais choisir la naturopathie, je croyais choisir un métier. J’ai trouvé tellement plus : une philosophie, une ouverture qui m’appelait au plus profond de moi sans même en avoir conscience. Alors c’est peut-être moi qui ai rempli le dossier d’inscription en formation, mais c’est la naturopathie, qui a ôté mes œillères et m’a permis de voir plus grand.

Le cycle féminin dans tous ses états

Durant ma formation, j’ai choisi de faire mon mémoire sur l’endométriose. Elle et moi, on ne se connait que trop bien. C’est ici que mon cheminement avec les plantes a commencé. Puis je me suis installée en tant que naturopathe, avec comme axe d’accompagnement les troubles du cycle féminin.

Au bout de quelques années, je ne me sentais plus totalement épanouie avec ma façon d’exercer. Il me manquait quelque chose de palpable, j’avais besoin de “faire”.

Reprendre la main

Vous la voyez arriver j’imagine ! Cette idée d’allier la naturopathie à l’agriculture.

Et tout comme pour la naturopathie, il y a une force ancestrale qui me porte, cette force qui porte grand nombre de femmes depuis la nuit des temps.

Fabriquer des remèdes pour prendre soin.

Alors, non, je n’ai pas inventé mon métier, il est une continuité, le résultat de mes expériences. Je ne suis pas en “reconversion professionnelle”. Je suis en “ajustement professionnel” jusqu’à la fin de ma vie.